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Artiste de rue, artiste pop et muraliste américain, qui a créé un grand nombre d’œuvres bien-aimées et instantanément reconnaissables au cours de sa courte carrière. Haring a grandi en Pennsylvanie, et a étudié pour devenir artiste commercial à Pittsburgh, avant d’abandonner ses études après deux semestres. En 1978, il est venu à New York pour étudier la peinture à la School of Visual Arts. Il y découvre la communauté artistique underground et se lie d’amitié avec des artistes tels que Kenny Scharf, Jean-Michel Basquiat, Madonna et plus tard Andy Warhol. Inspiré par l’art public et le graffiti, Haring commence à développer son style dans le métro, utilisant de la craie blanche pour dessiner sur les rectangles noirs vierges destinés à servir d’espace publicitaire. Il a signé son travail avec son emblématique tag “bébé rayonnant”, un dessin d’un bébé rampant qui émet des rayons de lumière. Il était si prolifique, et son travail était si visiblement omniprésent, que sa carrière est rapidement montée en flèche. Sa première exposition personnelle a eu lieu en 1981. En 1982, il voyageait à travers le monde, exposant et peignant des peintures murales de grande envergure. Il a également travaillé avec des scénographes, des publicitaires et des créateurs de mode. Ses peintures reflètent souvent son activisme social, qu’il s’agisse de sa célèbre peinture murale “Crack is Wack”, d’œuvres de protestation contre l’apartheid, de la couverture de son album de bienfaisance “A Very Special Christmas” ou d’une section peinte du mur de Berlin. En 1986, il a ouvert le Pop Shop à Soho, qui vendait ses œuvres sur des chemises, des affiches et d’autres articles produits en série. Les critiques pensaient qu’il devenait trop commercial, mais il voulait rendre ses œuvres abordables pour tout le monde, pas seulement pour les riches collectionneurs, et le magasin est resté ouvert pendant des années après sa mort. En 1988, Haring a été diagnostiqué avec le SIDA. L’homosexualité a toujours été un thème de son travail, mais après son diagnostic, il s’est concentré encore plus sur la création d’œuvres d’art sur le sexe sans risque, la sensibilisation au VIH/SIDA et la représentation d’un joyeux amour homosexuel à une époque où il commençait à être redouté. L’année précédant sa mort, il a créé la Keith Haring Foundation pour soutenir les enfants défavorisés et les organisations de lutte contre le sida, une fondation qui fonctionne encore aujourd’hui.
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